Gestion des risques et résilience
Par B DELAVY
Les étapes
- Identifier
- Hiérarchiser
- Traiter ou ne pas prendre
Imaginer l’inimaginable, pour anticiper les impacts et les conséquences sur le système
Si entreprendre, c’est prendre des risques , il convient d’évaluer de façon pertinente ces risques .
Dans un contexte en crise et de contraintes financières, identifier les dangers et hiérarchiser les risques doivent permettre d’orienter les protections et les préventions à mettre en place pour maintenir la résilience de l’entreprise. Ainsi, cette dernière conserve sa capacité à résister et à se développer.
Si anticiper, c’est gérer, être optimiste ou pessimiste influencera nos choix de décisions qui engageront le cycle de vie de l’entreprise. Cette prise de risque révèle notre personnalité et peut-être fondée sur l’inimaginable et non le connu. L’inconnu nous fait prendre des décisions qui peuvent perturber l’équilibre de l’entreprise.
Anticiper l’imaginable permet d’atténuer la prise de risque.
Avoir des dispositifs d’épargne de précaution est une garantie pour des hypothétiques risques. Mais ces traitements impactent la cible qui est le revenu disponible pour le chef d’entreprise.
La gestion par l’analyse des risques est une méthodologie qui peut vous aider dans vos choix stratégiques.
Prendre la bonne décision relève d’une bonne analyse du connu et de l’inconnu. Elle permet de prioriser des actions, des décisions, des choix dans un contexte temporel qui impose une réactivité forte.
Dans un contexte de marchés fluctuants, d’aléas climatiques, de dangers réglementaires etc.., les priorités deviennent difficiles à appréhender et à juguler.
De plus ces dangers, ces risques induisent des choix stratégiques du fait des limitations des ressources disponibles :
Il convient de hiérarchiser sans compromettre l’avenir du système.
Cette hiérarchisation résulte d’une méthode d’analyse. Il convient donc de se définir une approche qui permette d’évaluer les causes et les conséquences d’un risque et de les classer en fonction d’échelles qui restent à définir.
Dans un premier temps, il peut être intéressant de se poser une simple question :
Est-il urgent et/ou important de sécuriser son entreprise en gérant les risques ?
On peut appliquer la matrice Eisenhower qui déclara :
« Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent rarement important ».
Gestion du temps et des priorités
Sécuriser son entreprise (agricole) en gérant les risques suppose un préalable :
Définir un risque
- Possibilité, probabilité d’un fait, d’un événement considéré comme un mal ou un dommage : Les risques de guerre augmentent.
- Danger, inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé : Courir le risque d’un échec. Un pilote qui prend trop de risques.
- Fait de s’engager dans une action qui pourrait apporter un avantage, mais qui comporte l’éventualité d’un danger : Avoir le goût du risque.
- Préjudice, sinistre éventuel que les compagnies d’assurance garantissent moyennant le paiement d’une prime.
Définition du dictionnaire du droit privé
Un “risque” est un événement dont l’arrivé aléatoire, est susceptible de causer un dommage aux personnes ou aux biens ou aux deux à la fois.
Le concept de risque, tel que défini par la Commission européenne, prend en compte deux éléments :
“La probabilité que survienne un élément dangereux et la sévérité de ses conséquences”.
Le risque attaché à un événement particulier se caractérise par sa probabilité et par la gravité de ses effets.
Les risques peuvent être classés en 3 catégories :
Les risques intolérables.
Les risques qui doivent être limités autant que possible.
Les risques acceptables soit parce que la probabilité et/ou la sévérité du risque est/sont négligeables en comparaisons d’autres risques.
La sévérité des risques est classée en 4 catégories :
catastrophiques,
dangereux,
marginaux,
négligeables
Un risque est la résultante de la rencontre d’un danger avec une cible
Identifier